Les Réductions de Voilure

Enlever de la toile s’impose quand on ne peut plus contrôler son navire, ou bien que l’on suppose un coup de vent à venir. Plusieurs choses vont rentrer en jeu pour savoir comment réduire. Commencer par la voile d’avant ou la grand-voile, est une question récurrente. En fait cela dépendra du type de gréement que l’on possède et de l’allure à la laquelle on va.

De nombreux habitables des années 80/90 sont armés avec des génois qui dépassent largement en surface la grand-voile. En revanche, depuis une époque récente les chantiers proposent d’équiper les voiliers avec des focs auto-vireurs et des grand-voiles lattées puissantes. La réduction de voilure est évidement abordée de manière différente dans les deux cas. On rencontrera aussi des gréements intermédiaires et d’autres types de voilures. Donc, nous pourrions dire que à chaque voilier, il y a une manière particulière d’aborder le sujet.

Une règle commune : la réduction d’effectue en avançant, jamais face au vent. L’allure idéale c’est le bon plein, c’est-à-dire entre le prés-serré et le travers du vent. Le voilier doit avoir de la vitesse, calé sur ses efforts antidérive. (Trop souvent les équipages effectuent la réduction face au vent. Le voilier est alors balloté sans appui la manœuvre devient très incommode) ...